C'est avec plaisir que nous retrouvons Jake Fairley sur le label allemand Sender Records. Après ses deux précédents maxi's, il sort son premier album "Crisis" et nous fait part de sa propre vision de la techno et de la house minimale. Même s'il délivre quelques titres calmes ("street duck", "the commuter") ou ambient / expérimentaux ("d-days" - cd only, "intersteer"), Jake Fairley privilégie plutôt les titres destinés aux dancefloors.... mais des dancefloors emmenés par des DJ's audacieux avant tout car la musique du producteur canadien est particulière et pas forcément abordable à la première écoute : utilisation de samples vocaux saturés et de nappes assez dark la plupart du temps ("dance floor suicide", "ebos", "in stiches", "oshawa" - cd only). Le tout est habilement dosé et il s'en dégage une ambiance particulièrement envoûtante... Mais ce n'est pas tout, Jake Fairley se montre également talentueux dans un registre plus deep mais tout autant efficace avec "yugo" et surtout le magnifique "work" qui offre un excellent contraste entre nappes, sonorités douces et voix passée dans une disto. Un premier opus original qui mérite que l'on s'y attarde avec attention. Check it on Sender Records web site !
La version CD contient deux bonus-tracks ainsi que l'Exploder EP (Sender 011) déjà chroniqué dans nos pages. www.sender-records.de Ludo, 24/06/2002
| |